Il crie sur sa notaire à Thaon-les-Vosges et la qualifie d’incompétente : 500 € d’amende

Il crie sur sa notaire à Thaon-les-Vosges et la qualifie d’incompétente : 500 € d’amende

Le quotidien Vosges Matin nous relate l’histoire d’un sexagénaire qui a fait irruption dans l’étude de Maître Aliénor Guillaume (sauf erreur de notre part la seule notaire féminine à Thaon-les-Vosges) en 2020, en l’apostrophant et la qualifiant d’incompétente, de menteuse et d’incapable.

Il vient d’être condamné à 1 000 € d’amende, dont 500 € avec sursis.

Parce qu’il ne parvenait pas à obtenir de sa notaire le justificatif qu’il désirait, dans le cadre d’une succession, il serait arrivé de manière assez brusque et aurait fait un scandale dans son bureau.

«Monsieur a 70 ans, une brillante carrière et un casier judiciaire vide. Est-ce qu’il a abusé de la liberté d’expression ? Non. Est-ce qu’il a eu un comportement excessif ? Oui. Dire à quelqu’un qu’il est incompétent, c’est une critique», plaide Me Virginie Houillon, qui plaide la relaxe pour l’outrage et l’acte d’intimidation.

NOTRE ANALYSE

Si la notaire qui a été considérée comme victime par la justice est bien Maître Aliénor Guillaume (et en ce sens nous l’invitons à nous contacter si elle estime être injustement citée dans cet article, ceci dans le respect des lois en vigueur de notre pays), précisant qu’elle aura toujours un droit de parole sur cet espace, nous sommes allé voir les avis Google sur son étude (nouvelle fenêtre):

  • « Même par mail, pas de réponse »,
  • « Ne réponds pas aux mails, ne rappelles pas »,
  • « Nous ne sommes pas rappelés, on manque clairement d’informations »,
  • « Les délais de traitement sont horriblement long et personne ne daigne vous tenir au courant de la situation »,
  • « Délais de traitement ahurissant, aucun contact, aucun accompagnement dans le règlement d’une succession ultra simple »,
  • « RV annulés au dernier moment, ne répond pas aux courriers, ni aux mails »,
  • « Aucun contact téléphonique, aucune réactivité sur le dossier »
  • Puis nous nous sommes arrêtés là parce que nous avions mal aux doigts à force de faire des copier-coller…

Notre question aux Institutions notariales et judiciaires: quelles réponses ont été données à toutes ces personnes qui se plaignaient de ces retards de traitements, pour éviter que l’une d’entre-elles en vienne à « hausser le ton » un peu plus fortement que les autres?

Nous savons grâce au rapport de l’IGJ que les Chambres ne sanctionnent pas les notaires et que les procureurs font en fonctions de leurs appétences personnelles. Dès lors, que reste-t-il au justiciable à part la violence? Ces propos ne sont ni un appel à la haine ou à la violence, mais sont là uniquement pour « forcer le débat » qui est inexistant dans nos médias traditionnels.

Notaires, procureurs, députés, sénateurs, vous avez la parole…!


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